La Case aux enfants - L'eau dans les pays du Sud

L'eau est devenue un problème majeur en raison de l’augmentation de la population mondiale et des évolutions du climat.

L'essentiel des ressources en eau douce est constitué des précipitations (pluie, neige), des eaux de surface (rivières, lacs, barrages) et des eaux souterraines.

Cette ressource est extrêmement dépendante du climat, de la nature des sols et des modes de gestion et transporte de nombreuses maladies parasitaires liées à l'eau.

En Afrique, les averses sont généralement courtes (une heure ou deux, le plus souvent) et parfois violentes (les plus intenses dépassent 100mm/heure). Pour les mesurer, on utilise des pluviographes.

Les mares temporaires se remplissent au début de la saison des pluies. Leur niveau varie au rythme des averses et des périodes sans pluie. La plupart d'entre elles restent en eau pendant toute la saison des pluies et même au-delà. Cependant, certaines, très rares, se vident plus rapidement.
La montée du niveau de la mare se fait en quelques heures, pendant et juste après une averse. Cette rapidité s'explique par la faible durée des averses (en général une heure ou deux).
En général, le ruissellement de l'eau à la surface du sol n'a pas le temps de former de véritables rivières. Ce ne sont que des petits ruisseaux qui arrivent à la mare temporaire qui occupe la zone la plus basse.

Un élément fondamental est la connaissance du niveau de la nappe phréatique. On mesure la profondeur de la nappe par rapport à la surface du sol.
La nappe phréatique reçoit chaque année de l’eau depuis la surface. Cependant, dans la plus grande partie du paysage, l'eau qui s'infiltre dans le sol repartira en évaporation ou sera absorbée par les plantes.
Comme dans toutes les zones très sèches, l'eau ne pourra parvenir jusqu'à la nappe que si elle s'est accumulée en masse importante à la surface : par exemple dans les lits (les fonds) des rivières temporaires ou dans les mares.

Des événements climatiques très marqués (crues, sécheresses, érosion et transport solide...),
Des écosystèmes naturels souvent peu connus et longtemps restés intacts,
Des systèmes d'exploitation humains traditionnels peu intensifs adaptés à ces écosystèmes naturels,
Une accélération récente de l’action des habitants sur ce milieu (barrages, irrigation, déforestation, pollutions...).

Ils couvrent environ 2 800 km2 et représentent moins de 5% des glaciers de montagne du monde. Presque tous les glaciers tropicaux se situent dans les Andes (Amérique du Sud). Contrairement aux glaciers des Alpes, les glaciers andins sont souvent petits, d'une taille inférieure à 5 km2.
Pour les peuples anciens des Andes qui les vénéraient, ils étaient à l'origine de l'eau et les maîtres du temps qu'il fait.

Réservoirs naturels, les glaciers andins régulent le régime des cours d'eau pendant la saison sèche. Mais, par leur situation particulière sous les tropiques et leur taille réduite, ils sont très sensibles aux changements du climat et connaissent, depuis 20 ans, un recul inquiétant.

En milieu rural, les petits barrages permettent d’assurer les besoins en eau de petites communautés. Ce sont des ouvrages de retenue d'eau de surface, créés par une digue en terre, en pierre, ou en béton. Ils contiennent quelques dizaines à quelques milliers de mètres cubes d'eau.
Leur construction ne crée généralement pas de nuisance particulière mais apporte une ressource en eau pour le bétail, l'irrigation et les usages domestiques ; de plus elle permet de développer une activité d’élevage de poissons qui sont une source de protéines.

En zone tropicale, de nombreux parasites se développent dans l'eau courante, stagnante ou stockée. A cause de l’agriculture intensive et de l’exploitation des forêts, le milieu naturel recule et les eaux de surface se déplacent.
Les maladies liées à l'environnement réapparaissent dans un milieu nouveau : des espèces de parasites sont introduites dans les régions où elles n'existaient pas ou prolifèrent (se multiplient) dans des eaux qu'elles occupaient déjà.